Document d’appui pour une lettre envoyée à
Au Premier Ministre Trudeau et à tous les premiers ministres canadiens
1er septembre, 2021
LA NEUROTOXICITÉ DU FLUORURE ET LES EFFETS
DÉLÉTÈRES DOCUMENTÉS SUR LES AUTRES TISSUS
Neurotoxicité
Il y a somme toujours croissante d’études révisées par de pairs, à partir du milieu des années 90 qui démontrent que le fluorure est neurotoxique.
Jusqu’à ce jour, plus de 76 études chez les humains, la plupart provenant des régions de fluorose endémique en Chine, ont associé un QI abaissé avec l’exposition au fluorure. Les promoteurs de la fluoration de l’eau ont rejeté la pertinence de ces études (a) à cause des limitations méthodologiques et (b) à cause que plusieursï€mais pas toutesï€des résultats de ces recherches sont survenus à des concentrations de fluorure plus élevées que celles utilisées dans les programmes de fluoration de l’eau. Toutefois, il y avait un accord généralisé que ces résultats étaient remarquablement homogènes
[Choi et al., 2012].
Une amélioration très significative de la qualité de ces études est survenu en 2017 quand les quatre premières études de cohorte prospectives financées par le National Institute of Environmental Health Sciences [NIEHS] aux États-Unis furent publiées: [Bashash et al., 2017 et 2018]; [Green et al., 2019] (aussi financée par Santé Canada) et [Till et al., 2020]. Des chercheurs canadiens ont été impliqués dans toutes ces études rigoureusement conçues.
Pour la première fois, les études incluaient des femmes enceintes et leur progéniture. Ceci était important parce que le fluorure est reconnu comme pouvant passer au travers du placenta. Les valeurs mesurées ont été faites à la fois sur l’exposition et l’impact au niveau individuel (antérieurement celles-ci étaient faites d’une façon moins précise au niveau communautaire, dans des études dites écologiques.)
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Aussi l’étude par Till et al., 2020 ont montré que le cerveau des bébés est sensible au dommage par le fluorure. Ils ont montré une importante réduction du QI lorsque les enfants étaient nourris au biberon étant bébés dans les communautés qui étaient fluorées, comparativement aux bébés qui étaient nourris au biberon dans les communautés non fluorées.
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Le plus important c’est que l’exposition au fluorure dans toutes ces études était à des concentrations communément vécues par les femmes enceintes et leurs enfants dans des communautés fluorées au Canada. Le poids de la preuve laisse croire maintenant fortement que le fluorure est en mesure d’endommager la fois le cerveau fœtal et du nouveau-né à des concentrations très basses.
En s’appuyant sur l’analyse de la dose repère (BDA) de Philippe Grandjean et al. la progéniture née des femmes exposées aux doses de fluorure communément exposées dans les communautés à 0,7 ppm, subiraient une perte de 4 à 5 points de QI. Afin de mettre cela en perspective, à un niveau populationnel, un changement à la baisse de 5 points de QI coupe de moitié le nombre d’enfants très brillants (QI>130) et augmente de 57% le nombre d’enfants exigeant des soins particuliers (QI <70). Les deux changements ont d’énormes répercussions sociales et économiques pour le Canad
D’après Grandjean, à cause du grand nombre d’enfants qui sont délibérément exposées à l’eau fluorée, le fluorure cause une plus grande perte de points de QI aujourd’hui que le plomb, l’arsenic et le mercure ensemble.
La perte de points du QI a des conséquences pour toute la vie. Pour l’individu, on a estimé qu’une perte d’un point de QI réduirait les revenus sur toute une vie de 18,000$ [Grandjean et al., 2012]. Pour toute la population canadienne, nous parlons ici de perte de revenus de milliards de dollars sur toute une vie.
Le Fluoride Action Network aux États-Unis a préparé une révision scientifique des études Mères-progéniture sur la neurotoxicité du fluorure, disponible ici.
LES ÉTUDES RÉCENTES PUBLIÉES SUR D’AUTRES ORGANES, TISSUS ET SYSTÈMES DU CORPS
Os
Une étude de cohorte prospective majeure en provenance de Suède démontre un risque plus élevé de fractures de la hanche chez les femmes post-ménopausées associé à une exposition sur de longues périodes au fluorure naturel présent dans l’eau à des concentrations qui sont dans les mêmes niveaux que les concentrations de la fluoration de l’eau au Canada [Helte et al., 2021]. Ceci est une découverte très sérieuse parce que l’on sait bien que les fractures chez les personnes âgées sont débilitantes, dispendieuses à traiter, entrainent une perte d’autonomie, à des soins institutionnels et souvent abrègent la vie de ceux qui en sont affectés. Cette découverte souligne aussi que le fluorure peut affecter notre santé de la grossesse jusqu’à la mort, affectant le cerveau du fœtus et les os des personnes âgées suite à une exposition durant toute sa vie.
Les fonctions des reins et du foie, l’hyperuricémie et l’endocrinologie de la reproduction
Des études épidémiologiques récentes menées aux États-Unis, recourant à des valeurs mesurées individuelles de biomarqueurs de l’expositions au fluorure, ont trouvé une association entre un apport faible à modéré de fluorure et une fonction rénale ou hépatique détériorée [Malin et al., 2019], une augmentation des risques d’hyperuricémie [Wei et al., 2021], ainsi que des effets négatifs sur l’endocrinologie de reproduction chez les adolescents américains [Bai et al., 2020].
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